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Katrin Chiemeka : « c'est que du bonheur »

Elle est souriante, épanouie, court partout sur et en dehors du terrain et quand elle n'a pas la balle entre les mains, c'est son bout de chou qui lui remplit les bras ! Car depuis le 1e mai dernier, Katrin Chiemeka est l'heureuse maman d'une superbe petite fille, un joli brin de muguet qui a totalement bouleversé sa vie.

Avant. Elle qui a connu la NCAA durant 4 ans au Davidson College soit la même université que Stephen Curry, ou l'ancienne NF1 alors qu'elle n'était encore que cadette à Pleyber Christ, a dû stopper net entraînements et compétition juste après la préparation de la NF1 à La Glacerie voilà un an. Dix mois sans basket même si ce fut dix mois bien remplis. « J'ai fait beaucoup de marche, de muscu, d'aquabike et je nageais encore trois jours avant l'accouchement. Et puis j'ai continué d'entraîner des U9 aux seniors, de coacher trois équipes de La Glacerie, sans parler du basket pour l'IME, ce que j'aimais beaucoup... J'ai passé semaines et week-ends sur le terrain jusqu'à mon congé maternité ce qui ne m'a pas empêchée de prendre 16 kg », s'amuse-t-elle.


Après. Huit semaines après ce grand bonheur, elle montait sur un vélo elliptique et ne tardait pas à reprendre la course. « Enfin, je trottinais plutôt mais tout du long j'ai fait du shoot statique. Oui je suis speed de base, je n'arrive pas à ne rien faire... »

La vraie reprise ? La prépa avec sa nouvelle équipe d'Aplemont. Dur sans aucun doute, mais elle a serré les dents sans rien dire. En septembre, elle avait retrouvé son poids de base et aujourd'hui, sa pointe de vitesse n'est pas loin d'être au top. « Ah non, s'exclame-t-elle. Je retrouve mes sensations mais je ne suis pas physiquement là où j'étais avant, ma tête veut mais mon corps... c'est plus compliqué ! J'ai l'impression que tout ce que je fais est lent, je ne suis pas à la hauteur de ce que je veux. Je suis très exigeante avec moi, heureusement que Laurent m'aide à jouer différemment. »

« Ici c'est ma famille »

Une exigence qu'elle est cependant obligée d'adapter au rythme de son bébé. « C'est sûr que ça change le quotidien, c'est un autre rythme, une autre organisation, la récupération est plus compliquée (surtout quand il faut se lever la nuit), pas question de faire la sieste quand j'en ai envie. Je passe après elle, je la sors beaucoup et je ne suis plus dans le rythme d'une sportive. Mais malgré la fatigue, c'est que du bonheur. »

Un bonheur que le regard de sa fille lui rend au quintuple quand il se pose sur sa maman quelques minutes après un match à Coubertin. A 5 mois, la pitchounette ne manque pas une miette du jeu et de l'ambiance dans les bras de sa nounou. « J'ai la chance d'avoir une super nounou qui veut bien l'amener les soirs de match. Car ici, c'est ma famille, j'ai eu un bon accueil, il y a une bonne entente, une bonne mentalité, je suis heureuse. J'ai bien sûr des horaires atypiques mais qui me permettent de passer du temps avec mon enfant, alors entre ma fille et mon travail passion, oui c'est que du bonheur ! »

Vendredi 2 novembre, 20 h, à Coubertin : Aplemont – Centre Fédéral

Buvette, sandwiches, barres chocolatées, café

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