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Séréna entre épanouissement et surpassement

Elle ne fait pas de bruit Séréna Gassia, pas du genre à se mettre en avant ni à clamer sa joie de tenir un rôle de plus en plus conséquent en NF1. Elle offre simplement son sourire et sa mine réjouie, résultats de sa satisfaction de franchir chaque jour les portes de Coubertin.

Que de chemin parcouru par cette tout juste bachelière à son arrivée à Aplemont en 2017 ! Tout juste sortie des U18 France et du sport étude de Chartres, attirée par l'expérience de sa copine Assetou Diarra, elle visait avec avidité la NF1 par le biais de la NF3, niveau qu'elle intégrait pour la première fois ! « J'étais confiante pour la N3 mais mon objectif n'était pas là, je savais que je devais travailler, beaucoup travailler », estime la native d'Orléans.

Avec succès puisqu'à 19 ans, Séréna est en train de creuser son trou chez les Océanes, de grappiller les minutes de jeu, de s'imposer en incontournable remplaçante. A-t-elle la sensation d'exploser cette saison ? « Non, je progresse simplement grâce aux entraînements et aux matches, et quand on joue face à plus fort ça oblige à se surpasser. Les premières rencontres, je stressais en rentrant sur le terrain, maintenant je stresse plutôt sur ma façon de jouer. Je suis petite à mon poste (1,79 m) donc je dois chercher le moyen de m'imposer soit par la technique, soit par la force. » Ce qu'elle fait de mieux en mieux, soutenue par ses coéquipières qui ne manquent jamais de l'encourager à chacune de ses actions positives. « C'est la première année que je suis confrontée au haut-niveau, mais si je n'ai pas la crainte de la sanction de Laurent qui ne me met que la pression liée à mon niveau, je sais qu'il peut y avoir une sanction collective à mes erreurs. » Alors Séréna s'applique, Séréna travaille , Séréna enchaîne les entraînements chaque soir de la semaine avec la N1 plus le vendredi quand ses coéquipières se reposent, avec la N3. Sans oublier les deux matches le week-end qu'elle ait traversé la France ou non le samedi... « La N3 me permet de m'exprimer plus librement. L'adversaire est plus abordable c'est là que je m'épanouis. Je pense que je pourrais assumer encore ce doublon la saison prochaine parce que c'est un gage de progrès. »

Une tête bien pleine

A quel prix ces progrès ! Pour le moment, il n'a été question que de basket, mais à la N3 et la N1, s'ajoutent les études. Ne vient-elle pas de valider le premier semestre de sa 2e année en DUT Gestion des Entreprises et Administration ! Avec parfois des cours de 8 h 30 à 19 h ou 8 h à 18 h... « Ça, c'est la base, il y a heureusement des variantes, minimise-t-elle. Mais ça veut dire qu'en finissant l'entraînement à 20 h, je dois encore manger et faire mes devoirs. Je m'oblige à me coucher à minuit en sachant que le réveil sonnera à 7 h... Mon secret, je mémorise beaucoup en écoutant les cours même si en ce moment je dois lutter contre la fatigue matinale. »

Séréna Gassia ne lâche rien et ne lâchera rien. N3, N1 et licence sont dans ses objectifs de la saison prochaine. A Aplemont ? Tout dépendra de ses études : soit une licence pro en ressources humaines à l'IUT soit une licence générale en Économie, Droit et Gestion en école privée. Mais ce qui est sûr : « Moi, ça m'intéresse de rester ici autant pour le basket que pour les études ! » Elle n'aura que 20 ans.

Samedi 2 février, 20 h : Aplemont – La Rochelle

Entrée 2 €

Démonstration de basket fauteuil à la mi-temps

Buvette, sandwiches, frites, saucisses et merguez

Adversaire du haut de tableau ou pas, Séréna Gassia progresse sans cesse sous le panier (photo Philippe Couyère)

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